04 octobre 2006

Compte rendu Bruxelles - Venlo !


Velon via Bruxelles …les Français, les Belges, en visite chez les Néerlandais - 24 septembre 06

Qu'elle semble longue la route quand on a juste le temps de la faire. Comme le temps semble trop court quand on se trouve en aimable compagnie et joyeuses agapes. Tel pourrait être tout simplement résumé notre voyage à Venlo, via Bruxelles. Mais ce serait bien limiter la réalité.
Le lieu est bien étrange à nos habitudes de français brouillons et véloces, tout semble si paisible et si calme qu’il en ressort pour nous une ambiance de vacances. Le Musée, fidèle à tous les musées jette son ombre moderne et ses logos design à la tête d’une place tranquille.
Il serait sans doute un merveilleux cadeau que ce type d’expo temporaire, voyage à travers l’Europe. Nous avons pu y « voir » de nos yeux de ces merveilleux objets qui nous ravissent depuis des années, dans les pages des livres. Alors bien sûr c’est bien autre chose que de les voir, vivants ! Eblouies les mirettes, remplies d’étoiles, oui les anciens, les plus anciens étaient de grands artistes, des « gens de l’Art » . Ciselées, taillées, gravées, sculptées chaque pièce tient sa place dans une sphère d’entrelacs reconnaissables entre tous, un esprit, une âme celtique, qui traverse le temps et nous frappe, nous parle, en plein cœur. On y voit le serpent enroulé, on y sent l’humus des forêts chenues, on y entend encore le cœur battant du forgeron. 1200 km pour ça ? oui, ce n’était pas peine perdue.
Mais plus encore, debout, derrière les lits des objets du passé, se tenaient les Hommes vivants du présent. Quelle joie de nous retrouver, là, nous qui osons être ce que nous sommes, des païens. Au delà de la langue, au delà des habitudes parfois surprenantes qui nous enchantent toujours, nous sommes liés par une même reliance, qui nous tisse et nous embrasse entre le passé, le présent, et les quatre directions du monde qui nous axent.

C’est après s’être imbibés des effluves antiques que nous nous sommes retrouvés autour d’une table où durant une heure, Morganna, nous a exposé les directives fraîches et dynamiques d’une PFI renouvelée, forte et indépendante.
Dois - je dire un merci de plus, à ceux qui sont là, à ceux qui sont présents, à ceux qui travaillent ? A ceux pour qui leur foi, mérite autre chose qu’un simple jeu, un simple « je », en somme un Cercle Sacré du monde des Humains, oeuvrant pour la prière mais aussi pour le « faire ». Un dynamisme qui nous a vu rentrer volubiles et enthousiastes.